Les Portes du Changement : Pourquoi Nous Résistons à Ce Que Nous Savons Être Bénéfique

Imaginez un jardin en friche, avec une porte vermoulue qui craque à chaque souffle du vent, séparant ce qui est connu de ce qui ne l’est pas. Cette porte, aussi imparfaite soit-elle, est familière et rassurante. Elle représente le connu, l’ordinaire, le confortable. De l’autre côté, il y a un jardin luxuriant, plein de potentiel et de beauté inexplorée. Et pourtant, combien d’entre nous, en dépit de savoir que la splendeur nous attend, hésitent à ouvrir cette porte ?

Pause introspective : Pensez à une occasion où vous avez résisté au changement, même si une partie de vous savait qu’il apporterait des avantages. Qu’est-ce qui vous retenait ?

Le changement est une constante paradoxale. Il est à la fois inévitable et effrayant, excitant et déconcertant. Il nous promet une transformation, mais aussi l’incertitude. Et dans ce carrefour d’émotions, il est facile de se retrouver paralysé par la peur ou la résistance. Mais pourquoi ?

Le changement remet en question notre perception de l’identité et de la sécurité. Il s’agit d’une sorte de mort et de renaissance, une transition d’un état d’être à un autre. Mais l’âme, dans sa quête de croissance, connaît la valeur intrinsèque du changement. Alors, comment pouvons-nous surmonter cette résistance, cette inertie qui nous empêche d’ouvrir la porte ?

Pause introspective : Avez-vous déjà ressenti une sorte de « mort intérieure » en face du changement ? Comment cela a-t-il finalement contribué à votre « renaissance » ?

Peut-être que la première étape est de reconnaître que la peur elle-même n’est pas un ennemi, mais plutôt un messager. Elle signale un point de passage, une frontière entre ce que nous avons toujours connu et ce que nous pourrions devenir. Et pour traverser cette frontière, nous devons d’abord établir un dialogue avec cette peur, la regarder dans les yeux et lui demander : « Qu’as-tu à m’apprendre ? »

Accepter le changement ne signifie pas que nous devons abandonner tout ce que nous avons connu et aimé. Au contraire, il s’agit de transcender, de s’élever à une nouvelle étape de notre existence tout en honorant ce qui a été. C’est comme transformer une esquisse en chef-d’œuvre, en ajoutant des couleurs, des textures et des nuances qui n’étaient pas là auparavant.

Je vous invite à réfléchir à cette question finale : Quelle « porte du changement » se présente à vous actuellement, et quel petit pas pouvez-vous faire pour l’ouvrir, même légèrement ? Rappelez-vous, derrière chaque porte se trouve un nouveau jardin d’opportunités, et la seule clé que vous avez besoin de tourner est celle de votre propre courage.

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